vendredi 7 septembre 2012


Né en 1854 à Charleville-Mézières, son père, militaire, est souvent absent, et sa mère est très autoritaire. En 1860, les époux se séparent définitivement. Fréquentant d’abord l’institut Rossat, il entre, à la fin de sa classe de sixième, au collège de Charleville. En 1870, pendant son année en rhétorique avec son professeur Georges Izambard, il envoie à Théodore de Banville Par les beaux soirs d’été, Ophélie et Credo in Unam. En août, quelques jours avant la capitulation à Sedan, il fait sa première fugue et sera arrêté. En 1871, il envoie à Verlaine deux lettres contenant plusieurs poèmes, et l’année d’après, tous deux iront à Londres. Commence alors une relation orageuse entre les deux poètes, qui ne se terminera qu’en juillet 1873, à Bruxelles, quand son aîné de dix ans lui tire dessus. Quelques jours après, Rimbaud commencera Une saison en enfer, à Roche. L’année d’après, à nouveau à Londres, il reprend les poèmes en prose, qui paraîtront sous le titre Les illuminations, puis, en 1874, ira à Stuttgart et à Milan. Sa sœur Vitalie meurt, à l’âge de 17 ans ; dernier poème : Rêve.

Il quittera l’Europe en 1876, à l’âge de 22 ans, pour l’Indonésie, revient en France et repartira dans divers pays (Alexandrie, Chypre, Abyssinie, Yémen), principalement pour y convoyer des armes ; il s’y épuise et rentre en France, avec la gangrène à la jambe. Le 10 novembre 1891, à Marseille, il meurt.